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Quand la terre tremble…

6 mai 2020

Nous traversons en ce moment un temps particulier, un temps où tout ce qui pouvait faire figure d’appui est ébranlé. Que ce soit notre santé, nos finances, nos familles, nos connaissances… Nous réalisons à quel point l’homme est bien fragile. Alors qu’il pense être maître de son destin, il se retrouve complètement perdu, car finalement il en faut peu pour l’ébranler, il en faut peu pour qu’il réalise son extrême fragilité.

Dans la Bible, à plusieurs reprises, nous voyons Dieu qui ébranle. Regardons ensemble 3 tremblements de terre que Dieu a permis et qui ont de quoi nous surprendre !

Le jour de la résurrection

Après le sabbat, comme le jour commençait à poindre le dimanche matin, Marie de Magdala et l’autre Marie se mirent en chemin pour aller voir la tombe. Tout à coup, voici qu’il y eut un violent tremblement de terre : un ange du Seigneur descendit du ciel, s’approcha de la tombe, roula la pierre de côté et s’assit sur elle.

Matthieu 28.1-2

Le jour où Jésus ressuscite, il y a un grand tremblement de terre. Jésus, était tel une graine plantée en terre. Jésus venait de mourir pour le Salut de tous les hommes, et le voilà mort, au tombeau, en terre. De la même manière qu’une graine qui germe au bout d’un certain temps, la terre n’a pas pu retenir Jésus, car il est la vie ! Le germe est sorti, et ce fut une explosion de vie car depuis, des millions d’hommes et de femme peuvent avoir la vie !

Cependant, ici, nous voyons que ce tombeau était fermé par une pierre circulaire. Il fallait l’ouvrir. C’est Dieu lui-même qui, par l’intermédiaire de l’ange, ouvre le tombeau en faisant trembler la terre pour rouler la pierre !

Ce tremblement de terre envoyé par Dieu a permis d’ouvrir le tombeau ! Un tremblement de terre violent, dit le texte, et pourtant, tout est dosé, tout est sous contrôle ! Pas un accident, pas un mort, mais un tombeau qui s’ouvre !

Le jour de la mort de Jésus à la croix

Remontons le temps ensemble et rappelons-nous ce qu’il s’est passé le jour même où Jésus donnait sa vie sur la croix :

A ce moment, Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit. Et voici qu’au même instant, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent. Des tombes s’ouvrirent et les corps de beaucoup d’hommes fidèles à Dieu qui étaient morts ressuscitèrent. Ils quittèrent leurs tombeaux et, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte où beaucoup de personnes les virent.En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l’officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d’épouvante et dirent :– Cet homme était vraiment le Fils de Dieu.

Matthieu 27.50-54

Dans ce passage, Jésus est justement en train de mourir, portant nos péchés. Il est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, et là, encore, nous constatons un violent tremblement de terre car même les rochers se fendent !

De la même manière, des tombeaux qui étaient fermés s’ouvrent par l’effet de la terre qui bouge. Des morts ressuscitent !

Surprenant n’est-ce pas ?

C’est bien à l’opposé de ce que nous pouvons lire dans les journaux quand un tremblement de terre est signalé. Là encore, bien que le tremblement de terre soit violent, pas un mort de recensé, mais au contraire une foule de morts qui revivent ! Pas de maisons qui s’écroulent et qui coincent les gens sous les décombres, mais des tombeaux qui s’ouvrent, laissant pénétrer la lumière du jour !

Quand Dieu ébranle, ce n’est pas pour détruire, mais pour ouvrir !

Pour ouvrir quoi ?

Notre cœur qui peut rester fermé par exemple. il est dit dans le livre de l’Apocalypse :

Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi.

Apocalypse 3.20

Ce sont nos cœurs fermés qui ont besoin d’être ouverts pour que nous puissions être au bénéfice de la vie de Dieu pour l’éternité ! Alors oui, Dieu nous aime trop pour ne pas prendre le risque de nous ébranler un peu !

Que voyons nous dans cette scène ?

Nous voyons des morts qui ressuscitent et qui, de leur tombeaux prennent le chemin de Jérusalem. Tout un symbole !

Nous chrétiens, qui avons le privilège d’obtenir la vie éternelle de morts que nous étions à cause du péché, nous sommes maintenant en route vers la Patrie Céleste, ce lieu même où le Seigneur essuiera toutes larmes de nos yeux !

Je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu, belle comme une mariée qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis une forte voix, venant du trône, qui disait :Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu.

Apocalypse 21.2-4

Nous avons une réelle espérance ! Et quelle espérance ! C’est si difficile à contenir que cela se voit et c’est ainsi que certaines de nos connaissances pourraient attester de même :

« C’est évident devant ce que je vois. Jésus-Christ est réellement celui dont j’ai besoin, moi aussi ! »

Voyons ensemble un dernier exemple…

À Philippe, dans la prison

Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu. Les autres prisonniers les écoutaient.Tout à coup, un violent tremblement de terre secoua la prison jusque dans ses fondations. Toutes les portes s’ouvrirent à l’instant même et les chaînes de tous les prisonniers se détachèrent. Le gardien se réveilla en sursaut et vit les portes de la prison grand ouvertes : alors il tira son épée et allait se tuer, car il croyait que ses prisonniers s’étaient enfuis.Mais Paul lui cria de toutes ses forces :– Arrête ! Ne te fais pas de mal, nous sommes tous là.Le gardien demanda des torches, se précipita dans le cachot et, tremblant de peur, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les fit sortir et leur demanda :– Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé ?– Crois au Seigneur Jésus, lui répondirent-ils, et tu seras sauvé, toi et les tiens.Et ils lui annoncèrent la Parole de Dieu, à lui et à tous ceux qui vivaient dans sa maison.A l’heure même, en pleine nuit, le gardien les prit avec lui et lava leurs blessures. Il fut baptisé aussitôt après, lui et tous les siens. Puis il fit monter Paul et Silas dans sa maison, leur offrit un repas, et se réjouit, avec toute sa famille, d’avoir cru en Dieu.

Actes 16.25–34

Quelle histoire !

L’apôtre Paul, accompagné de Silas, est en prison, dans la prison intérieure. Celle où il n’y a pas de fenêtre et où le noir est le plus total, celle où il fait froid. Paul et Silas, pour ne rien arranger ont été battus, roués de coups par un geôlier qui connaissait bien son travail. Et pourtant, dans le silence de cette nuit, Paul et Silas chantent des cantiques ! Tout le monde entend et écoute ! Et c’est alors que Dieu va se révéler à nouveau.

Que constatons-nous encore ? un tremblement de terre ! Celui-là aussi n’est pas petit car Luc, l’auteur du livre des Actes a le souci du détail et nous rapporte que ce tremblement de terre était violent et a secoué la prison jusque dans ses fondations !

Que s’est-il passé ? La prison s’est écroulée ? Il y a eu des morts ?

Absolument pas ! mais nous constatons encore une fois des portes qui s’ouvrent ! Dieu ébranle encore pour ouvrir.

Le cœur du geôlier s’ouvre, ainsi que tous ceux de sa maison ! Nous ne connaissons pas le nombre de prisonniers qui se sont convertis, mais on peut imaginer qu’ils sont plusieurs !

Il utilise là des chrétiens qui sont eux-même ébranlés pour le nom du Seigneur Jésus pour que des portes s’ouvrent. Ces chrétiens là marchent sur les traces de leur Maître !

Nous assistons donc à une ouverture toute particulière car il s’agit de l’évènement fondateur de l’Église de Philippe, une église qui portera Paul dans son cœur en l’assistant dans ses besoins personnels.

Conclusion :

Cher ami(e), cher frère, cher sœur, peut-être que tu traverses en ce moment des temps difficiles, que tu es ébranlé(e) dans ta foi, mais prends courage, car Dieu sait ce qu’il fait.

Quand Dieu ébranle, ce n’est pas pour faire du mal, mais c’est pour permettre à Sa vie d’éclore, de se manifester.

Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin.

Romains 8.28

Jonathan Guyot