J’aimerai ouvrir cette nouvelle rubrique que nous appelons pour l’instant «goutte de rosée» par une illustration simple mais évocatrice de ce que peut représenter le rassemblement des enfants de Dieu pour notre culte dominical.
Cette illustration m’est venue en regardant chaque dimanche soir la retransmission sur ARTE pour ne pas citer la chaîne, sous le patronage de France Musique d’oeuvres de grands compositeurs, tels que Beethoven, Bach, Brahms etc .. par un orchestre symphonique ou philharmonique.
Tiens !, par curiosité, j’ai cherché la différence entre les deux termes.
L’orchestre philharmonique est le plus important que l’ orchestre symphonique et donc les instruments y sont plus nombreux avec la présence de solistes.
Néanmoins les deux formations sont constituées de 4 familles d’instruments : les cuivres, les bois, les cordes (pincées ou frottées), et les percussions.
L’analogie entre ces deux orchestres et nos rassemblements cultuels m’est soudainement apparue comme évidente.
Chacun d’entre nous, en tant qu’enfants de Dieu, représente un instrument spécifique dans ce grand ensemble qu’on appelle l’église.
Un(e) tel(le) est un violon, tel(le) autre un hautbois, un(e) autre un piccolo, puis un(e) autre un trombone, une cymbale, un triangle, une grosse caisse, une harpe, un violoncelle ..etc.
Chacun d’entre nous dispose d’une partition adaptée à notre instrument.
C’est la louange que nous avons prévu proclamer à l’occasion de ce culte.
Alors à l’heure dite, nous nous rassemblons pour former ce merveilleux orchestre sous la baguette du Saint-Esprit qui nous dirige ..
Chacun peut ainsi interpréter sa partition dans une harmonie totale et parfaite.
Une place est faite à chaque instrument, quelque soit sa position dans l’ensemble, quelque soit l’intensité du son qu’il produit, il n’y a pas de grand ou petit instrument, de faible puissance ou de forte.
Chacun est à sa place, dans son rôle, dans son registre.
Chacun participe à la mesure de ses capacités, ses moyens à l’interprétation de l’oeuvre qui exalte la gloire, l’honneur, la puissance, le règne et l’autorité de notre Grand Dieu et de notre bien-aimé Seigneur Jésus-Christ.
Désormais, il n’y a pas un dimanche, en me rendant au culte, ou je ne pense pas à cette illustration toute simple mais tellement enthousiasmant.
Cela décuple ma joie de me retrouver avec mes frères et sœurs dans la foi pour ce temps de célébration, de communion et d’harmonie ..
N’hésitons plus à faire retentir le son de notre louange et de notre prière adorative.
Sans nous, sans notre instrument, sans notre partition, sans notre interprétation, la composition finale est incomplète .. il manque …..
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse de toutes sortes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes et dans nos lieux de vie.
A lui soit la gloire dans les temps …
Alain Boissolle